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CLASS40
IMOCA
OCEAN FIFTY
ULTIM
1
Xavier MACAIRE
Pierre LEBOUCHER
GROUPE SNEF
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2
Ambrogio BECCARIA
Nicolas ANDRIEU
ALLA GRANDE PIRELLI
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3
Alberto BONA
Pablo SANTURDE DEL ARCO
IBSA
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1
Justine METTRAUX
Julien VILLION
TEAMWORK.NET
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2
Thomas RUYANT
Morgan LAGRAVIERE
FOR PEOPLE
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3
Yoann RICHOMME
Yann ELIES
PAPREC ARKÉA
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1
Thibaut VAUCHEL-CAMUS
Quentin VLAMYNCK
SOLIDAIRES EN PELOTON
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2
Fabrice CAHIERC
Aymeric CHAPPELLIER
RÉALITÉS
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3
Pierre QUIROGA
Ronan TREUSSART
VIABILIS OCEANS
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1
Armel LE CLÉAC'H
Sébastien JOSSE
MAXI BANQUE POPULAIRE XI
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2
François GABART
Tom LAPERCHE
SVR LAZARTIGUE
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3
Charles CAUDRELIER
Erwan ISRAËL
MAXI EDMOND DE ROTHSCHILD
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Ultim

Charles Caudrelier et Erwan Israël : « On n’a jamais vraiment pu trouver notre rythme »

Vue de la salle de presse au 17ème étage de la tour Lumina qui surplombe la baie de Fort-de-France, la première arrivée diurne de cette route du Café offrait un spectacle fabuleux dans la chaude lumière du soir 45 minutes après le coup de canon qui plaçait le tandem Caudrelier-Israël à la troisième place du classement ULTIM, le maxi Edmond de Rothschild faisait son entrée et s’amarrait au ponton d’honneur, célébré par une foule très nombreuse venue l’accueillir. Premiers mots d’un équipage à la fois frustré par ses avaries et heureux d’avoir su conserver la troisième place malgré des pépins qui ont démarré … deux minutes après le départ.
Ultim

Charles Caudrelier et Erwan Israël (Maxi Edmond de Rothschild) troisièmes de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre en catégorie ULTIM (avant jury)

Mardi à 17 h 10 locale (22 h 10 heure de Paris), Charles Caudrelier et Erwan Israël ont franchi en troisième position la ligne d’arrivée en baie de Fort-de-France de la 16ème édition de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre. Le temps de course de Maxi Edmond de Rothschild est de 16 jours, 9 heures, 5 minutes et 43 secondes. Il a effectué les 7500 milles du parcours entre Le Havre et Fort de France à la vitesse de 19,08 noeuds sur l’orthodromie (route directe). Il a en réalité parcouru 9498 milles à la vitesse moyenne de 24,16 noeuds (sur l’eau). Son écart au leader Banque Populaire XI est de 1 jour, 22 heures, 50 minutes
Ultim

Charles Caudrelier et Erwan Israel en passe de franchir la ligne à Fort-de-France

Charles Caudrelier et Erwan Israel, Maxi Edmond de Rothschild, sont en passe de franchir la ligne à Fort-de-France et prendre la 3e place du classement ULTIM de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre.

Ultim

Le maxi Edmond de Rothschild est attendu dans moins de 2 heures sur la ligne d'arrivée

Dernière ligne droite pour Charles Caudrelier et Erwan Israel qui font route vers la ligne d'arrivée à Fort-de-France pour la 3e place du classement ULTIM.

Questions pour un skipper, spécial moussaillons !

Alors que les skippers sont encore sur l’eau, des centaines d’élèves au Havre, en Martinique et partout en France suivent de près leurs aventures. "Comment dorment-ils ?", "Comment se repèrent-ils sur l’eau ?", "Pourquoi ils ne mettent pas le moteur quand ils n’ont pas de vent ?" Toutes ces interrogations qui fusent dans leurs têtes, nous avons décidé de les poser aux marins lors des vacations quotidiennes. Si la vérité sort de la bouche des enfants, les bonnes questions aussi !
Imoca

Message de l'IMOCA Hublot

Tout va bien. Nous sommes au portant dans les alizés et progressons à 20 noeuds. Nous avons pris un bon départ, mais nous sommes restés collés dans la pétole aux Canaries. On avance bien de nouveau maintenant. Ce qui est bien, c’est que nous sommes trois bateaux ici avec Bureau Vallée et DMG Mori. Mon bateau donne 100% de son potentiel et j’espère que cela va durer. On a besoin de rester au portant dans le Sud avec 15-20 nœuds de vent tout en gardant une option pour passer plus au nord. On voudrait bien rattraper La Mie Câline et les autres devant. 
Simon est génial, mais il mange beaucoup trop de chocolat. On ne se voit pas beaucoup. L’un d’entre nous est à la barre, tandis que l’autre se repose. On ne se parle pas beaucoup, mais cela fonctionne. Nous sommes heureux… et il reste encore un kilo de chocolat !

Leaders, suiveurs et franc-tireurs

Les palmiers du village saluent l’alizé vigoureux qui propulse de nouveau à belle vitesse les trois ULTIM, attendus ce soir et dans la nuit à Fort-de-France. Maxi Edmond de Rothschild ouvrira le bal dès 17 heures locales et viendra rejoindre les deux trimarans déjà amarrés au ponton. Charles Caudrelier et Erwan Israël diront alors si le sauvetage de leur troisième place sur le podium compense la déception de ne pas avoir pu jouer avec les deux leaders jusqu’au bout. Dans les autres classes, mis à part les Ocean Fifty en mode to schuss vers les Antilles, le subtil menu météo met les nerfs des skippers à rude épreuve. Grosse dépression sur les Açores, alizé capricieux à la latitude des Canaries, l’affrontement théorique Nord/Sud pourrait être relancé par des routes alternatives. Suiveurs ou franc-tireurs, à chacun de se positionner…
Imoca

L’IMOCA LAZARE REPART EN COURSE !

Ça y est, le bateau est prêt, tout beau, tout propre et plus motivé que jamais à traverser l’Atlantique. C’est un défi de taille qui se présente devant le duo de l’Imoca Lazare, Tanguy et Félix : celui de boucler cette Transat Jacques Vabre coûte que coûte et être dans les temps pour prendre le départ du Retour à la Base (Martinique – Lorient), course en solitaire, le 30 novembre. Presque une semaine après le choc avec un OFNI survenu quelques heures après le départ de la Transat Jacques Vabre, l’Imoca repart en course depuis Lorient et démarre cette course contre la montre.

 Départ officiel à 17h. 

Les mots du Skipper Tanguy Le Turquais avant de quitter le ponton sont les suivants :  "On n’aura pas de concurrents, par contre, on va avoir un contre la montre qui va nous maintenir à un niveau de performance digne d’une course. Mon objectif, c’est bizarre de dire ça, mais c’est celui de terminer dernier de la Transat Jacques Vabre, ça voudrait dire qu’on l’aura terminée dans les temps."

Mots du bord : "Je suis sur mes factures"

À la vacation ce matin, les activités et préoccupations étaient assez éclectiques. Il y avait ceux en mode course : "on te rappelle, on est en manœuvre", et ceux pour qui, c’est un peu plus cool : "ça glisse bien, j’en profite pour faire mes factures". Avec 75 bateaux encore en course, c’est un vrai melting-pot qui avance sur l’eau et se rapproche chaque jour un peu plus de la Martinique.
Imoca

Message de l'IMOCA Malizia – Sea Explorer

Le bateau progresse en mode foiler. On a assez de vent pour monter sur les foils, mais il rebondit un peu sur les vagues. On fait mieux que lors des simulations. On est contents de notre option au Sud. On a 20 nds de vent. Cela varie entre 17 et 22 nds. Cela va rester comme cela pendant quelques jours. L’arrivée, ce sera dans cinq jours. 
Sam Davies a tout un petit avantage sur nous. Parfois, 0,5 nœud de plus. On n’arrive pas à se rapprocher d’eux. Même si les vitesses sont en général similaires. Le bateau a été allégé cet été et on a moins de nourriture à bord et seulement deux personnes, ce qui fait en gros un gain de deux nœuds par rapport à la course en équipage. 
Il fait chaud surtout vers midi. Ce n’est pas évident pour dormir, mais la nuit on se repose mieux. Après le front froid au large du DST d’Ouessant on a eu un gros souci électronique. On ne comprend toujours pas vraiment pourquoi. Notre pilote ne fonctionnait plus. Cela nous a fait perdre 50 à 100 milles, mais tout fonctionne bien en ce moment. Le bateau va très bien.

Message de l'Imoca Human Immobilier

Croire en ses chances "sera l'adage de notre journée d'hier"...

Pour la faire courte, ce fut une journée studieuse avec le dernier dossier technique qui nous restait à gérer : remettre en marche le déssal...Hop, hop et hop c'est fait, ça c'est dans le meilleur des mondes. Désolé de vous dire que le dossier s'est transformé en un dossier de chez dossier ultra sympa.

Dans l'ideal : Tu allumes le dessal, tu mets la bouteille dessous, t'attends 5 minutes et tu as de l'eau douce.

1h40 après toujours pas d'eau et un dessal déposé avec plancher... aspiration nettoyée, dépose de la pompe, remise en marche et... toujours pas d'eau !

Blagounette de la journée pas de fabrication d'eau à bord : 

Desséchés façon saucisse d'Auvergne que la DC va nous retrouver, délirants, assoiffés au milieu de l'Atlantique !

Après avoir tout tenter on se demande si nous ne monterions pas  la pompe la tête en bas, histoire de voir et là, par on ne sait quel phénomène la pompe se met à monter en pression et au bout de 5 minutes fait 3 gouttes d'eau puis 10 puis coule l'eau... la vie !! Sauvés !

Il faut juste savoir que nos 2 pompes sortent de révision cette année et qu'elles n'ont  jamais été utilisées ! 

Le principal étant que maintenant ça fonctionne : pas de tralala, du résultat !!

Donc nous sommes sauvés, nous avons de l'eau donc et nous nous sommes lavés hier soir pour la première fois depuis le départ. Un bonheur ! 

Nous passons les canaries faisons un peu de sud et après une longue glissade, la Martinique sera à nous.

Antoine et lulu 

Humans boys et leur cigogne 

Keep kissing the Sea for you

C'est pas un morceau des Beatles ça ?

Imoca

Message de l'imoca Singchain Team Haikou

Ces derniers jours, nous avons dû passer plus de temps assis devant l’écran de navigation, car jeudi et vendredi prochain, une nouvelle dépression se présentera, ce qui sera un nouveau défi. Nous ne voulons pas que le bateau subisse d'autres dommages, donc nous surveillons de près toute évolution de cette dépression et cherchons l'itinéraire le moins risqué. Éviter complètement cette dépression n'est malheureusement plus possible. Elle agit comme par magie, aspirant le vent autour d'elle et nous avec. 

La pression est de 2 côtés, avec les vents forts à venir et la zone de calmes sans le vent en alentour. Si nous réussissons cet examen, nous pourrons arriver à la Martinique au plus vite. 

Nous avons déjà navigué 7 jours continus contre le vent, et cela sera le cas pour les 3 prochains jours, ce qui fera 10 jours continus. Cela doit être le trajet le plus long temps contre le vent que j'ai fait en trans-Atlantique. 

Je viens de découvrir que mon réservoir principal a été déplacé lors de la tempête des premiers jours, un support s'est cassé. Heureusement, j'avais prévu une pièce de rechange. Sinon je vais devoir naviguer avec un réservoir baladé dans tous les sens. 

Malgré que les voiles et le chariot de latte sont endommagées en début de course, nous avons pu les réparer les derniers jours quand il y a eu du beau temps. Je suis confiant que le bateau va bien arriver sain et sauve avec nous. 

Je comprends de mieux en mieux que le Vendée Globe sera « un jour un problème ». Les marins aux courses en large n’ont pas peur des problèmes, car ces derniers font parties de nos quotidiens. 

De ce point de vue, cette course en 2023 est vraiment un excellent entraînement pour le Vendée Globe 2024. 

Class40

Message du Class40 Le Bleuet de France

Il fait chaud, il fait beau et il y a du vent ! Voilà l’équation magique pour une journée qui commence bien ! Et heureusement que le vent est là, parce qu'hier soir nous avons passé plusieurs heures avec moins de 5 noeuds et les voiles flappent, c'est très agaçant, quand d’autres concurrents continuent d'avancer. 

 

Mais nous voilà reparties de plus belle, en direction de Palma, où nous ferons une (très courte) escale pour récupérer du gasoil. Nous avons vainement tenté hier de ranimer notre pile : la carte électronique a l'air d'avoir pris l'eau et ce n'est malheureusement pas dans nos compétence d'en reconstruire une ;) chou blanc donc.).

 

Dernières petites anecdotes

- Nous mangeons nos derniers radis, qui ont bien tenu le coup malgré les dépressions de la première semaine (ils sont plus résistants que le bateau ! Pourtant nous pensions que les radis seraient moins à l'aise dans cet environnement maritime. 

- Nous avons vraiment adopté nos crocks et Claire-Vi se pavane pour vous les montrer !

- Premier café de la transat ce matin : merci Geirec pour le mug apporté sur le village du Havre. 

- Claire-Vi ne peut plus se passer de la mascotte donnée par les enfants de DELANCHY et AYOPA, nos partenaires : elle dort avec, ça l'aide à faire ses nuits (!!!)- c’est pas encore ça, elle se réveille toutes les 1h30, mais il parait que le premier mois c'est normal.

- On reste concentrées sur les réglages, mais c'est très frustrant d'arborer le tourmentin, cette minuscule voile orange, à la place de notre J2 dont vous connaissez déjà la funeste disparition.. On avance quand même moins vite avec une si petite surface de toile, mais bon, au moins on a encore un bateau et un mat, ce qui n'est pas le cas de tous nos concurrents. 

 

Voilà pour les nouvelles quotidiennes. On a du vent et du soleil, nous sommes heureuses et déterminées, et c’est tout dont on rêvait ! 

Claire-Victoire et Charlotte

Class40

Message de l'IMOCA Partage

On passe près de l'archipel des Canaries, au milieu de l'ensemble du groupe ouest et sud dispersé sur tout l'Atlantique. Les Canaries c'est pour beaucoup de plaisanciers le point de départ de la transat, pour nous c'est un nouvel acte sur cette course qui s'avère ne pas être une transat comme les autres à bien des égards, la route qui se dessine devant nous ne ressemble pas à l'autoroute des alizés. Mais pour le moment ça glisse alors on profite.

Belle journée à tous.

Class40

Message du Class40 Alternative Sailing-Constructions du Belon

Bonjour,

Pas de bricolage aujourd'hui ! C'était repos car la nuit a été assez intense. Une fois les Canaries passées nous avons eu pas mal de vent, on était en haut de range du spi A2 et il fallait être dessus pour ne pas partir au tas.

On profite d'avoir du vent car pour l'instant la fin du parcours va se dérouler dans un vent beaucoup plus faible.

Nous avons eu le droit à un très beau lever de soleil avec les dauphins. La nuit dernière il y avait un magnifique ciel étoilé, mais toujours pas de lune, a t-elle disparu ?

Bonne journée

Class40

Message du Class40 La Boulangère Bio

Hello

Le neuvième jour de course débute tranquillement à bord de La Boulangère Bio. Après une première semaine chargée en bricolages et gestion de soucis techniques à bord, dans des conditions bestiales, nous profitons des alizés. Le bateau glisse dans 15 à 20 noeuds de vent sous spi. La journée nous profitons de ces conditions exceptionnelles pour barrer, la nuit le pilote s'en charge très bien depuis que nous avons réparé l'aérien en tête de mât. Cette phase nous permet de combler la dette de sommeil accumulée les premiers jours, on retire les polaires, on mange de bonnes choses... bref on prend un peu soin de soi, c'est appréciable et nécessaire pour avoir un max d'énergie à donner dans cette course. Car elle est loin d'être terminée ladite course. La météo pour rejoindre la Martinique est un vrai casse-tête, cette édition de la Transat Jacques Vabre nous challengera jusqu'au bout. Une super bonne ambiance règne à bord et nous restons mobilisées car il va encore se passer plein de chose sur le trajet.

Bonne nuit

Amélie

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