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CLASS40
IMOCA
OCEAN FIFTY
ULTIM
1
Ian LIPINSKI
Antoine CARPENTIER
CRÉDIT MUTUEL
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2
Xavier MACAIRE
Pierre LEBOUCHER
GROUPE SNEF
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3
Alberto BONA
Pablo SANTURDE DEL ARCO
IBSA
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1
Justine METTRAUX
Julien VILLION
TEAMWORK.NET
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2
Thomas RUYANT
Morgan LAGRAVIERE
FOR PEOPLE
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3
Yoann RICHOMME
Yann ELIES
PAPREC ARKÉA
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1
Thibaut VAUCHEL-CAMUS
Quentin VLAMYNCK
SOLIDAIRES EN PELOTON
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2
Fabrice CAHIERC
Aymeric CHAPPELLIER
RÉALITÉS
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3
Pierre QUIROGA
Ronan TREUSSART
VIABILIS OCEANS
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1
Armel LE CLÉAC'H
Sébastien JOSSE
MAXI BANQUE POPULAIRE XI
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2
François GABART
Tom LAPERCHE
SVR LAZARTIGUE
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3
Charles CAUDRELIER
Erwan ISRAËL
MAXI EDMOND DE ROTHSCHILD
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Ultim

Banque Populaire XI, vainqueur d’un match de haute volée.

Dominateur sur près des quatre-cinquièmes du parcours, Maxi Banque Populaire XI remporte cette Route du café, au terme d’une course de 14 jours qui n’aura pas été à sens unique ce qui témoigne du haut niveau de cette grande virée où le maxi a parcouru 9200 milles à près de 27 noeuds de moyenne. En embuscade jusqu’à Madère, Armel Le Cléac’h et Sébastien Josse ont su provoquer leur chance pour s’emparer de la tête au quatrième jour et n’ont jamais douté, même lorsque leur suprématie était remise en question au passage de l’île de l’Ascension. Déterminés, heureux d’exploiter leur bateau à 100% et surtout plus rapides au portant que leurs concurrents, ils apportent à Banque Populaire sa première grande victoire en ULTIM. Retour sur une course presque parfaite.

Mots du bord : très chers alizés . . .

Ils font route ensemble. Les IMOCA et les Class40 sont bord à bord au Sud des Canaries. Les leaders sont déjà bien installés dans les alizés, tandis que leurs poursuivants commencent à en sentir les frémissements. Plus à l’arrière, on prend encore son mal en patience. Mais tous avaient la même envie ce matin lors de la vacation : échanger et nous faire partager leur course. Morceaux choisis…
Imoca

Message de l'imoca For the planet

Tout va bien à bord. On cravache pour essayer de rester avec les nouveaux bateaux, mais ils sont rapides. On a Initiatives Cœur juste devant nous et V & B juste derrière. Tout le monde y va à fond. Là, je vois que Malizia revient vers nous. Nous sommes en bonne compagnie dans les alizés. La mer n’est pas trop mauvaise. On espère que cela restera le cas. On a entre 18 et 20 nœuds de vent. Nous progressons enfin vers l’ouest et vers la ligne d’arrivée à priori. Il fait chaud, mais pas trop pour le moment. On n’a pas à se plaindre.
Sam Goodchild
Class40

Message du Class40 MArtinique Tchalian

Weekend ensoleillé dans la pétole pour nous.Ca recommence à glisser depuis cette nuit, on espère prendre le train en marche avec le groupe des derniers Class40.RAS à bord.
Jean-Yves et Hervé

Comme un lundi matin, au nord et au sud de l’océan…

Ce lundi, les affaires reprennent de plus belle sur l’échiquier de l’Atlantique. Notamment pour les Sudistes, qui en IMOCA, comme en Class40, se régalent dans l’alizé bien établi. D’autant que pour ne rien gâcher, avec des bateaux très proches les uns des autres, le plaisir de régater au beau milieu de l’océan est au rendez-vous. Mais pour les occupants des quartiers nord aussi, les conditions, moins idylliques, n’en garantissent pas moins aujourd’hui de donner lieu à une compétition océanique qui ne manque pas de panache. Avant l’arrivée dans quelques jours d’un prochain système dépressionnaire qu’il faudra esquiver au mieux sur cette route engagée...
Imoca

Message de l'IMOCA FOUSSIER-Mon Courtier Energie

Nous avons fait le choix de cette option Nord en pleine conscience et en prenant en compte la situation météo et les capacités de notre cher Faroha.

Nous avons poussé les premiers jours sur une trajectoire convergente afin de pouvoir choisir jusqu'au dernier moment si une porte vers les alizés de la route sud s'ouvrait devant nous.

Ca n'a pas été le cas.

Depuis, nous soignons notre trajectoire, nous essayons de garder la tête froide face à un vent parfois très variable, trop variable pour être 100% de temps avec notre toile optimale.

Par 2 fois nous nous sommes fait avoir aujoud'hui : "alors attends le vent mollit, faut que je lâche le ris sauf que cette molle est pas prévue, donc ça doit être passager, je vais temporiser un peu." Sauf que temporiser, ça veut dire finalement accepter d'avancer au ralenti, et nous n'aimons jamais trop ça. Ca dure, on tranche, on lâche le ris et même pas 30 secondes plus tard, le vent remonte en rafales à 20 nds. Or, comme on le dit souvent en bateau à voile, "faire et défaire, c'est toujours faire !" inspiration-expiration, on redefait. et quelques minutes après, le vent mollit encore... Bref, parfois on a l'impression de se battre contre le vent et nous-même plus que contre de féroces adversaires.

A ces phases un poil agaçantes vient s'ajouter le syndrôme du doute, le fameux "et si ?" largement exacerbé lorsque nous sommes le moins occupés à bord. Par exemple quan nous faisons un bord de tribord au près de plusieurs jours consécutifs :)

Grâce aux fichiers de positions des concurrents disponibles toutes les heures, nous pouvons suivre également la progression des partisans de la route sud à distance. Nous voyons si l'anticyclone qui leur barrait la route les a beaucoup ralenti... ou non. Notre logiciel de navigation qui nous aide à choisir notre route optimale, nous permet également de router nos concurents. Et selon l'évolution de la situation météo générale, l'option qui ne passait pas pour nous il y a 3 jours semble s'améliorer.

Concernant la partie technique, nous avons profité du temps sec et beau pour effectuer quelques petits bricolages à bord afin de maintenir le bateau à 100%. Jusqu'ici tout va bien !

La journée à venir s'annonce très sympa, nous allons enfin doubler les Açores, les prochaines terres en vue après seront les îles des Caraïbes !

Le suspens reste entier, heureusement nous passerons de jour ! Nous n'avons pas lancé de calculs de dérives, mais la logique voudrait qu'il soit éjà loin.

Bon petit-déjeuner à toute et à tous !

 

Imoca

Message de l'imoca MACSF

C’est la troisième nuit consécutive depuis notre escale technique à Lorient. On est encore au près, mon ciré dégouline toujours autant, mais on a moins froid. 
Avec Pierre notre rythme de vie à bord est en train de se caler. On se donne des plages de sommeil de 2h30, ce qui a l’air de mieux nous convenir qu’1h30 ou 2h. Les nuits sont longues en ce moment, elles durent près de 15h, alors les journées passent beaucoup plus vite. Avec les mouvements du bateau dans les vagues mon appétit n’est pas tellement au rendez-vous. Ça reviendra quand la mer se calmera! En tout cas ce n’est pas facile de penser à l’avenir parce qu’on a encore beaucoup de près en perspective et qu’avec le retard accumulé l’escale en Martinique va ressembler à un pit-stop. Ça nous invite à rester dans le présent et pour l’instant l’objectif c’est Fort de France !
 

Imoca

Message de l'IMOCA Fives Group - Lantana Environnement

Louis Duc : « C’est un peu la routine. Depuis 48h, c’est du près, avec la même configuration de voiles, c’est assez cool, même si on vit sur les portières comme on dit :  penchés ! On a 15 à 18 nœuds de vent, il y a un peu de mer.

On est à trois bateaux au coude à coude avec Freelance.com et Monnoyeur. Monnoyeur est plus rapide, mais ce n’est pas une grande surprise à ces allures-là. Freelance.com est un peu plus à l’aise que nous aussi, mais on arrive à le tenir. C’est stimulant et on se parle un peu en VHF. »

Pour les 2 foilers devant nous, j’ai l’impression que ça se passera peut-être un peu moins bien pour eux par rapport à la flotte des foilers que pour nous par rapport aux bateaux à dérives partis dans le sud.

Les foilers du sud vont repasser devant nous ce matin. Ils vont être lancés sur la route à plus de 20 nœuds… Pour les bateaux à dérives, il faut qu’ils descendent encore au sud des Canaries et l’alizé risque d’être un peu moins soutenu pour eux.

Ce soir, les conditions vont évoluer. Nous allons avoir une dorsale à négocier et, à suivre, deux centres dépressionnaires. Le deuxième étant une belle dépression bien creuse d'Atlantique nord.

 

Cette nouvelle semaine s’annonce donc bien active avec des changements de voiles, des prises de ris. Il va falloir être dessus pour bien faire marcher le bateau. 

 A partir de ce soir, ça va redevenir assez actif avec des changements de voiles, des prises de ris. Il faudra être dessus. D’ici trois jours environ, une fois que ces trois systèmes météo seront passés, on devrait pouvoir ouvrir les voiles. On sera dans un début d’alizés.

 

Et pour la toute fin, il y a encore une incertitude avec une dépression tropicale : en fonction de son évolution elle peut perturber, ou pas, le vent à l’approche des Antilles. 

Rémi est en pleine forme ! Il règle les voiles à la perfection en permanence, ça me fait progresser dans l’utilisation du bateau. On observe pas mal de petites choses utiles. On apprend tous les jours, ça c’est cool ! »

Imoca

Message de l'IMOCA Groupe APICIL

Bonjour à tous, nous sommes lundi, pour nous le décor ne change pas ce matin, nous sommes encore au près, penchés, face aux vagues… 
La météo et les grands systèmes qui règnent sur l’Atlantique ces jours ci nous empêchent de faire une route plus sud au risque de se voir fortement ralentir dans un Anticyclone assez imposant. 
Les seules petites modifications se trouvent dans une température un petit peu plus élevée et un décalage des horaires de lever et de coucher du soleil. 
Le moral est bon, entretenu par la perspective de rattraper quelques copains sur la route et soutenu par de bons petits plats à manger. 
Nous avons quelques petites réparations à effectuer sur le bateau, rien de grave, des infiltrations d’eau surtout.
La nuit va bientôt prendre fin pour nous, avec son beau ciel étoilé ! 

Bonne semaine à tous,

Damien.

Ultim

François Gabart et Tom Laperche : « On est tombés sur plus forts. Il faut continuer à progresser …»

En contestant pendant quatorze jours sa victoire à Maxi Banque Populaire XI, SVR Lazartigue aura contribué à rendre cette Route du café passionnante. Leaders au départ jusqu’à Madère puis au contournement de l’Ascension, François Gabart et Tom Laperche n’ont pas manqué de panache mais n’ont rien pu faire face à la vitesse de leur adversaire au portant. C’est la troisième fois en trois courses transatlantiques depuis son lancement en 2021 que SVR Lazartigue termine à cette place d’honneur.
Ultim

François Gabart et Tom Laperche (SVR Lazartigue), deuxièmes de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre en catégorie ULTIM (avant jury)

Dimanche à 23 h 10 locale (lundi 04 h 10 heure de Paris), François Gabart et Tom Laperche ont franchi en deuxième position la ligne d’arrivée en baie de Fort-de-France de la 16ème édition de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre. Le temps de course de SVR Lazartigue est de 14 jours, 15 heures, 5 minutes et55 secondes. Il a effectué les 7500 milles du parcours entre Le Havre et Fort-de-France à la vitesse de 21,36 noeuds sur l’orthodromie (route directe). Il a en réalité parcouru 9204 milles à la vitesse moyenne de 26,22 noeuds (sur l’eau). Son écart au premier est de 4 heures, 51 minutes et 5 secondes.
Ultim

Armel Le Cléac’h et Sébastien Josse : « En solitaire, c’est plus difficile de se marrer ! »

Les canons viennent de tonner, un feu d’artifice jaillit du fort Saint-Louis alors que les équipiers finissent d’amarrer Banque Populaire XI au ponton d’honneur et les deux marins lèvent les bras. Acclamation. Après avoir sablé le champagne, le cordon de sécurité se lève. Armel Le Cléac’h s’approche sur le flotteur, rayonnant, heureux, incisif. Sébastien le rejoint et s’accroupit à ses cotés, le regard posé on ne sait-où, peut-être encore quelque part dans l'Atlantique que Banque Populaire XI a griffé de ses foils à près de 40 noeuds tout l’après-midi. Morceaux choisis de deux marins heureux, recueillis au ponton puis lors de la conférence de presse.

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