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CLASS40
IMOCA
OCEAN FIFTY
ULTIM
VICTOIRE 🏆
Le Maxi @VoileBanquePop XI vient de passer la ligne d’arrivée de la 16e #TransatJacquesVabre après 14 jours 10 heures 14 minutes et 50 sec 🏁 !
Le duo Armel Le Cléac’h / @SebJosse est l’heureux vainqueur en @CLASSEULTIM : bravo à tous les deux 📷👏
© JM Liot pic.twitter.com/jrhzN1PULu— Transat Jacques Vabre (@TransatJV) November 12, 2023
Le Maxi Banque Populaire XI se rapproche de la ligne d'arrivée de cette 16e #TransatJacquesVabre ! pic.twitter.com/3RrmMIPbqM
— Transat Jacques Vabre (@TransatJV) November 12, 2023
📍Mise à jour de la cartographie toutes les 5 minutes à 50 milles de l’arrivée ! Ne ratez rien des premières arrivées de la #TransatJacquesVabre Normandie Le Havre ! 🤩
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Le Maxi Banque Populaire XI est attendu dans moins de 2 heures à Fort-de-France. Armel Le Cléac'h et Sébastien Josse étaient positionnés à 53,3 milles de la ligne d'arrivée et filaient à 36,6 noeuds au classement de 21h HF.
La cartographie est actualisée toutes les 5 minutes quand le maxi-trimaran est à 50 milles de l'arrivée.
Vous souhaitez suivre l'arrivée des concurrents de la Transat Jacques Vabre, merci de télécharger la note ci-dessous qui vous donnera tous les conseils de sécurité.
🌴 De l’autre côté de l’Atlantique, l’heure est à la fête avec l’inauguration du village martiniquais à Fort-de-France ! 🎉
🏁 Le premier @CLASSEULTIM est attendu ce soir sur la ligne ! #RouteduCafé pic.twitter.com/eipcMWK69Y— Transat Jacques Vabre (@TransatJV) November 12, 2023
Bonjour à tous!
Ca y est nous voilà vraiment dans les alizées! Quel bonheur de constater au petit matin une sensation de chaleur qui nous pousse même à nous débarasser de nos vestes et polaires! Le vent a tourné dans la nuit, et nous sommes désormais sous spi, La voile des alizés qui doit nous emmener jusqu'en Martinique. Le vent est encore très faible, mais est monté progressivement toute la journée.
Nous avons enfin enlevé nos bottes et laissé respirer nos pieds, qui ont l'air de nous être très reconnaissants, à leur aise dans de superbes crocks achetées pour l'occasion. Nous avons aussi étendu toutes nos affaires trempées des cinq derniers jours, en transformant notre bateau en camp de romanichels l'espace d'une journée! Cette nuit nous dormirons sur un pouf presque sec, dans un sac de couchage tout autant presque sec (au mileu de l'océan la notion de sec est toute relative). Un petit oiseau que nous avons baptisé Zéphyr (en espérant que ce nom de baptême soit un présage pour nous apporter du vent) a passé la journée à bord, explorant chaque recoin du bateau, y compris l'intérieur. Pas farouche Zephyr, il est quasiment venu picorer dans nos mains! Puis il est reparti, fascinant qu'un si petit oiseau soit capable de voler si loin de la Terre...
"Mais, elles ont l'air de se la couler douce!" vous dites-vous sûrement en lisant ces lignes.
Je vous rassure, nous n'oublions pas que nous sommes en course, et en parallèle de ces activités récréatives nous nous acharnons à régler notre spi et à analyser les fichiers météo pour réussir à doubler Trim Control! Mais pour ne pas vous ennuyer avec des détails comme le nombre de centimètres d'écoute choqués pour accélérer de 0,010 noeuds, et pour ne dévoiler aucun de nos secrets techniques à nos concurrents qui ne manqueraient pas de nous imiter (hum hum), nous préférons vous faire part de notre émerveillement au milieu de ce vaste océan qui nous ouvre enfin ses douces portes alyséennes, en nous offrant le superbe spectacle de la houle atlantique, du bleu profond océan, et de la faune qu'il regorge.
A bientôt la Terre!
Claire-Victoire et Charlotte
Tout va bien, le vent est revenu, on glisse sous grand spi et on vient de se rendre compte d’une boulette qui n’a pas aidé pendant la pétole: les ballastes bâbords étaient à moitié remplis, on a donc charitablement traîné des litres d’eau alors même que le vent n’était pas là pour nous aider… On en rit ! A bord l’ambiance est très bonne, on est heureux et contemplons inlassablement l’horizon et les ciels étoilés depuis notre départ !
Good morning la terre,
Ici les Centrakoriens alizéens
Enfin nous y voilà, j'ai même changé de tenue, le short le tee-shirt technique léger, et le chapeau Natif qui fait aller vite.
Une toilette aussi, c'est cool!
On vient de faire un petit dej en terrasse avec Ludo à profiter des rayons de soleil.
Le panneau recharge super bien : bonne nouvelle.
Niveau course, on a fait un petit décalage dans la nuit un peu plus Ouest pour garder du vent plus fort, plus longtemps et avoir un meilleur angle.
Du coup on va passer entre Gran Canaria et Tenerife, malheureusement, ce sera de nuit !
Cela complique plus le dossier car on aura du mal à voir les couloirs d'accélérations et aussi les zones de de vents causées par les iles qui sont très hautes.
On verra si notre stratégie sera payante.
On se dit que si on veut rattraper nos adversaires, il faut être à l'offensive.
Si on les suit simplement, il ne se passera rien!
Qui ne tente rien n'a rien !
Ce dimanche matin, Sébastien Simon et Iker Martinez ont annoncé avoir déchiré leur grand-voile au niveau du 3e ris. Les deux hommes réalisaient pour l’instant un très bon début de course. La veille, ils avaient opté pour l’audacieuse route Ouest, plus incertaine mais plus courte et à même de bouleverser les équilibres de la course. Le duo, actuellement 2e de la course à 8 milles du leader Teamwork.net (Justine Mettraux – Julien Villion), fait preuve de sang-froid et de combativité malgré cette avarie. Sébatien et Iker souhaitent avant tout continuer leur progression et passer Santa Maria par le Sud. Ensuite, le fait que le vent mollisse permettra d’envisager une réparation.
C’est compliqué la situation. Nous devons décider si nous prenons la route vers l'ouest ou celle vers le sud, mais aucune des deux ne semble parfaite. Nous consulterons la météo à l'aube avant de prendre notre décision. Le support de notre générateur hydroélectrique tribord s'est cassé tout à l'heure. Heureusement, nous avons pu sauver le générateur. Le vent en mer commence à s'atténuer. Une mer un peu plus calme nous a enfin permis de reprendre notre souffle. Mais le boitier d’attache du seconde ris cassé, ainsi la GV endommagée, nous empêchent de naviguer à tout notre potentiel. Cette perte de vitesse m'a aussi rendu malheureux. C’est bien difficile pour quitter l’Europe cette année.
Le soleil se lève. Les panneaux solaires sont en place pour nous fournir de l’électricité. On voit des dauphins qui sautent à 3 mètres de nous. On voit le bout de l’île de Tenerife à une quarantaine de milles. On n’a plus de bruine, mais toujours des nuages bas. On réfléchit beaucoup sur notre route, pour voir de quel côté des îles on devrait passer. Amarris passe à droite, mais nous, on reste sur une route au milieu. On ne voulait pas trop se séparer des autres dans notre petit groupe. Les modèles annoncent plus de vent ici maintenant. Cela devrait fonctionner. Hier, on était à côté de la Boulangère pendant une quinzaine de milles. On est restés à 3 milles l’un de l’autre, ce qui était sympa
Bienvenue à bord d’Initiatives Coeur. Le soleil se lève et on va vite. La nuit a été rapide sur notre route vers le Sud et vers les Canaries. C’est mon quart. J’essaie de maintenir la bonne vitesse (tout en prenant mon petit-déj’), pendant que Jack dort. Cela fait du bien d’accélérer de nouveau après un passage difficile dans l’anticyclone. Cela dit, cette phase nous a permis de tout contrôler, d’effectuer des réparations et de se reposer après les premiers jours. Aujourd’hui on est sur l’autoroute à travers les Canaries. Cela implique quelques changements de voile et des empannages pour se frayer un chemin entre les îles et le DST. Profitez bien de votre dimanche!
Au pointage de 8h ce matin, @VoileBanquePop passe sous la barre des 500nm à parcourir avant la ligne d'arrivée à @lamartini que !@SVRLazartigue affiche 151nm de retard.
Dénouement ce soir pour la @CLASSEULTIM sur la #TransatJacquesVabre ? pic.twitter.com/sVEA1PMQtN— Transat Jacques Vabre (@TransatJV) November 12, 2023
A bord de Sotraplant TRS 157 nous avons un problème d'énergie qui va nous contraindre de s'arrêter dans un port vers Madère pour trouver de l'énergie. Englué dans la dorsale anticyclonique notre ETA Madère à Quinta de Lorde est pour la nuit de mardi 14 à mercredi 15 novembre
Au vue des prévisions météo à venir, un départ de Madère avec des alizés non installés en force et en direction nous oblige à une route beaucoup plus longue que prévue initialement. Les 8 jours perdus entre Le Havre et Lorient dû au 2 tempêtes changent beaucoup notre calendrier de navigation et notre vie professionnelle derrière ne nous permet pas plus de temps libre.
L'ETA pour la Martinique semble de moins en moins possible avant la fermeture de ligne de cette Transat Jacques Vabre si particulière en tout point de vue cette année 2023.
Nous avons des obligations professionnelles à honorer fin novembre en France impérativement.
C'est la mort dans l'âme et avec beaucoup de tristesse que nous vous annonçons notre abandon pour cause de problèmes d'énergie et de raisons professionnelles.
Nous déplombons le moteur afin de faire route au plus vite.
Vous avez pris les bonnes décisions au vue de la sécurité des marins mais mère nature en a décidé autrement pour nous.
Rendez-vous en 2025 !
Matthieu Foulquier Gazagnes et Michel Milanese
Premier lever de soleil africain.
Nous sommes ce matin à 150 milles des côtes marocaines. Le ciel est bien couvert et les nuits sont encore un peu fraîches mais ça n’a plus rien à voir avec chez nous et ce début de course engagé (un peu trop ?).
Pour le moment nous faisons toujours cap au sud pour nous éloigner de ce petit Anticyclone qui ralentit tout le monde entre Madère et le Cap St Vincent. Cela nous permet de nous enfoncer un peu dans l’alizé avant de faire nos premiers empannages pour aller vers l’Amérique.
J’ai vu que certains Imoca avaient préféré faire du près en partant à l’ouest plutôt que traverser cette zone sans vent. Ils ont le choix car contrairement à nous ils n’ont pas de marque de parcours à Porto Santo. Ce sera intéressant de voir ce que ça donne à la fin. Mais si Julien Villion y va, c’est vraiment à surveiller…
Chez les Class40, la bataille fait rage dans les Canaries. On regarde ça avec un peu d’envie car on devrait y être, mais sans rentrer dans le détail. Ils font leur truc et on va faire le nôtre.
La météo est encore assez incertaine sur l’Atlantique tropical, ce fameux alizé n’est pas très en place. Ça laissera peut-être des opportunités de revenir, ou de se faire sanctionner plus lourdement encore. C’est trop tôt pour le dire.
On y travaille, et on continue à mettre de l’intensité dans la marche du bateau. Dans les bons surfs on passe les 16 noeuds.
Il faut continuer à progresser pour la suite du projet, et surtout pour n’avoir aucun regret quand ce sera l’heure du Ti Punch.
En attendant, ça va être l’heure du café en terrasse (c’est important l’heure du café sur la Transat Jacques Vabre 😉)
Bonne journée les terriens
Corentin à bord du Class40 LEGALLAIS
- Service après-vente des émissions bonsoir ?
- Bonsoiiiir, bah alors, tu viens plus aux soirées ? Hier on a joué à un jeu, ça s'appelle cap au nord ! J'ai tenu la barre toute la soirée...
Et tu sais quoi, il y a deux nouveaux foilers qui se sont à nous : les Juju et Seb & Iker. Plus on est de fous plus on rit !
Vous l'aurez compris, on avait des problèmes de connexion, mais il paraît que c'est pareil pour toutes celles et ceux pourvus du même système...
Je ne sais pas si c'est rassurant, mais c'est dommage. Bref, "laissez la police faire son travail, nous reviendrons vers vous avec de plus amples informations" nous disent les techniciens alors on obéit. Quoi qu'il en soit, les images ont fini par partir, Mathilde attend fébrile devant son ordi et le serveur de la course, soyez certains que lorsqu'elles les recevra elle bombardera les réseaux !
Un peu d'humour pour faire passer le temps c'est toujours mieux que de taper sur l'antenne avec une clef de 12 ou de secouer le clavier de l'ordi qui n'y est pour rien lui.
En parlant d'humour... Côté faune sauvage océanique, nous en sommes à 2 poissons de pont, l'un volant relâché vivant, l'autre à bec n'a pas eu cette chance.
Côté faune sauvage... sauvage, merci Chloé pour cette magnifique girafe qui a illuminé notre journée, c'est sans aucun doute la plus belle de touuuute ma collection (que je vais commencer maintenant que j'en ai deux). En espérant qu'elle arrive avec toutes ses pattes en Martinique ! On la surveille de près et nous veillons à sa sécurité à chaque instant (pour comprendre il faudra attendre les fameuses photos).
Côté flore, nous avons ouvert la saison de la cueillette des myrtilles. Les petites baies déshydratées de mes petits déj se sont fait la malle dans le bateau... laissant de jolies traces colorées violettes virant vers le bleu.
Seb n'a pas l'air trop d'accord pour que je me lance dans une oeuvre d'art rupestre ou 2, il me reste la traversée d'un océan pour le convaincre, j'ai bon espoir !
Côté sport, nous pointons ce soir à la 10ème place, une jolie remontée au classement due à notre choix de route plus proche de la route directe, reste à la défendre jusqu'au bout !
Nous pointons notre étrave droit vers le très bel archipel des Açores que nous atteindrons dans la nuit du 13 au 14 novembre. Plus particulièrement vers l'île de Santa Maria au Sud de laquelle nous devons impérativement passer, elle vient remplacer les îles de Sao Pedro et Sao Paolo initialement prévues avant que le tempête Ciaran vienne perturber notre programme.
#omaretfred #redisdead #sophielagirafe
...on a les refs que l'on mérite !