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CLASS40
IMOCA
OCEAN FIFTY
ULTIM
Bonjour,
Désolée pour l'irrégularité de nos mails, mais la vie à bord est compliquée, nous n'avons pas trouvé le temps ces derniers jours.
Depuis que nous sommes reparties d'escale technique, les conditions ne s'améliorent pas : du près dans 25-30 noeuds, mer formée, dans le bateau plus aucun recoin n'est sec... On commence à en avoir vraiment ras-le-bol, on a l'impression d'être condamnées à naviguer dans du vent fort et au près pour toujours !! On attend vraiment la pétole avec impatience pour pouvoir prendre soin de nous et du bateau (prendre des repas chauds est quasiment impossible, se laver, se coiffer, tout est compliqué ; alors on ne fait que s'occuper du bateau et dormir quand c'est possible). Le bateau tape très fort et nous prenons beaucoup d'eau, il faut éponger toute la journée. Et pour couronner le tout, notre pile à combustible a rendu l'âme !! Nous n'avons donc plus que le moteur comme source d'énergie, mais pas assez de gasoil pour aller jusqu'en Martinique. Nous devrons nous arrêter aux Canaries pour faire le plein... C'est loin d'être un long fleuve tranquille cette Transat Jacques Vabre!
Mais on s'accroche, même si on a connu des jours meilleurs.. Il parait que dans quelques jour nous aurons enfin une accalmie et une mer moins formée. En tous cas, on s'accroche à ce rêve de toutes nos forces !
A bientôt
Claire-Victoire et Charlotte
Route Sud ou route Ouest ? 🧠💯@conradcolman et Fabio Muzzolini vous expliquent les enjeux du choix que les @ImocaGS vont devoir faire dans les prochaines heures➡️ https://t.co/nSy4sPuENI#TransatJacquesVabre
— Transat Jacques Vabre (@TransatJV) November 10, 2023
Après 12 jours de course, les ULTIM de tête ont attaqué la dernière ligne droite de leur grand parcours de 7 500 milles sur l’Atlantique et naviguent désormais au portant en direction de l’hémisphère Nord à proximité immédiate d’une grande zone d’exclusion à la navigation le long de la côte nord brésilienne. Pour les hommes du Maxi Edmond de Rothschild, cette dernière partie de course s’annonce difficile et d’autant plus depuis ce matin. Dès leur départ du Havre, donné le 29 octobre dernier, Charles Caudrelier et Erwan Israël n’ont pas été épargnés par les problèmes techniques. Ils ont dû très vite exploiter un bateau qui n’était plus à 100 % de son potentiel et adapter leur course en conséquence. Mais ce matin, un choc a occasionné une lourde avarie du système de barre ; une casse majeure avec laquelle les marins devront composer jusqu’à l’arrivée encore distante de 2 000 milles.
Renaud Courbon et François Champion, n'ayant pas été en mesure de trouver une solution de remplacement de l'ensemble mât/bôme/voiles en temps utile malgré toutes les bonnes volontés qui ont soutenu leur projet et un fantastique travail de stratification en temps record pour sécuriser le bateau, sont contraints d'abandonner la course.
Arrivés hier matin, à Vigo pour une réparation sur la grand-voile déchirée entre les 1er et 2e ris, lors du passage du front froid qui les a cueillis dès la première nuit en Manche, Yannick Bestaven et Julien Pulvé, épaulés par le team voile Maître CoQ, en ont profité pour passer au crible l’intégralité du monocoque 60 pieds.
Résultat : une très mauvaise surprise à la clé, qui les contraint, la mort dans l’âme, à renoncer à poursuivre la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre.
Yannick bestaven : « Une des cloisons structurelles, dans la soute avant, a cassé en compression, à la suite des vitesses élevées et aux chocs répétés après le passage de Ouessant. Nous avons enregistré des vitesses de 25 nœuds à 70° du vent, dans une mer de 4 à 5 mètres ! Le bateau a été durement éprouvé.»
Des forêts pluviales ornées de fleurs tropicales aux paysages arides avec des cactus et des branches pétrifiées, les paysages naturels de la Martinique ne vous décevront jamais🏜️🌺🌵
From tropical flowers to cacti & petrified branches, the natural scenery never disappoints🏜️🌺🌵 pic.twitter.com/leWcjhcfjS— La Martinique (@lamartinique) November 7, 2023
Hello les terriens, ici les Centrakoriens.
Toute la journée d’hier, nos nerfs ont été mis sous tension par du vent erratique et une grosse houle : le compteur de vitesse annonçait 1 nœud !
On a vu nos copains de devant, gentiment, se faire la belle avec le vent. C’est un peu frustrant, mais on trouvera bien une manière de les rattraper.
Ludo est monté dans le mat en fin d’après midi, il a géré un système afin que l’on puisse envoyer de nouveau le J2. Et ça c’est la good news du jour. Il fallait également gérer nos problèmes d’informatique, le logiciel de navigation plante, et se ferme en silence : usant !
Bref, je m’y suis plongé à 200 % pour trouver des solutions. Au bout de 2heures, je me suis surpris à parler à l’ordinateur et à essayer de négocier avec lui… « Allez coco, il faut que tu marches !! ». L’avenir nous dira, si j’ai pris le dessus sur lui !
Hier soir je me suis nettoyé et changé pour la première fois ! Me voilà propre comme un sou …peut-être pas neuf …
Nous avons fait chacun, à notre tour fait un petit KO technique de plus de 2h de sommeil. Réveil difficile après une si longue sieste : dans le coton , un peu perdu et désorienté. Mais nos batteries sont rechargées. On commence à prendre un rythme de quart plus régulier pour être plus frais et enchainer à la barre pour être plus rapides et performants.
Le vent est bien rentré ce matin, cela fait du bien de sentir Marcel glisser, il aime ça et nous aussi !
Je vous laisse, c’est mon tour d’être en cuisine !
Je prépare à Ludo un délicieux petit-déjeuner ce matin : oeuf/pomme de terre saucisse (petit-dej anglais *appertisé), tartine de pain accompagné de sa généreuse couche d’ Ovomaltine pour être sûr que le tout glisse ...
Ca va très bien. On s’est bien partagé la nuit avec François, donc j’ai bien dormi, la mer est plate, le jour se lève, le vent n’est pas très fort mais c’est agréable.
Oui nous avons un peu moins de vent, mais globalement on va garder entre 15 et 20 nœuds de vent. Le Pot-au-noir est devant nous, le long de l’équateur et il y a le petit couloir de vent entre lui et la zone interdite, c’est là où on va essayer de passer, mais va falloir faire pas mal de manœuvres.
Si j’avais une recette miracle pour remonter sur Banque Populaire on l’appliquerait direct. Ils vont bien, après on y croit, on est motivé on est concentrés, on règle bien notre bateau, il y a encore un peu de route et on va tout faire pour revenir, on s’accroche.
Niveau fatigue, c’est à peu près pareil qu’il y a deux-trois jours, c’est plutôt bien, on a un rythme naturel avec François avec des moments où on arrive à bien dormir.
Franchement la chaleur ce n’est pas un problème, on a la chance d’avoir des bateaux qui vont vite avec du vent apparent donc dès qu’on ouvre toutes les fenêtres ça aère bien et puis on passe pas mal de temps à l’extérieur.
Oui on va faire des empannages aujourd’hui, je dirai demain matin cela devrait être établi dans du vent de nord-ouest.
ETA : Ah les chiffres, faut que je regarde en détail. Tout le monde a envie de savoir quand on arrive, mais c’est du bateau à voile. Allez on arrive entre dimanche et lundi.
“ On est de nouveau en course ! “ : il était 04h34 ce vendredi matin quand Fabien Delahaye et Corentin Douguet ont partagé avec enthousiasme la bonne nouvelle à leur équipe à terre. Moins de 24 heures après leur arrivée sur le sol portugais, les marins ont quitté les pontons de Cascais pour repartir en course sur cette Transat Jacques Vabre Normandie - Le Havre. Un arrêt au stand express pour le duo Legallais Team Voile qui témoigne de la détermination et de la résilience dont ont fait preuve Fabien et Corentin.