Et bien ça secoue toujours à bord de l'Imoca FOUSSIER-Mon Courier Energie, au mieux ça danse, au pire ça tape, ça mouille, ça caille !
Pas le choix il a fallu s'amariner vite depuis ce magnifique départ au large du cap de la Hève.
Moment incroyable, aux avant-postes au top départ juste avant le lâcher de taureaux. Il y a du match dans le match entre les bateaux à dérives et c'est plutôt chouette. Le départ avec Guirrec et Bilou, le cap Lévy avec Violette et Damien jusqu'à La hague, et aujourd'hui avec Fanch !
Nous avons passé Cherbourg au coucher de soleil entre quelques grains bien humides, visité les anglo-normandes de nuit avant de prendre ce premier front au large des côtes bretonnes qui a soufflé comme prévu jusqu'à 50 nds dans les plus fortes rafales.
Côté matériel, rien à déploré, actuellement enfin sur ce long tribord pour attaquer le golfe de Gascogne, nous nous relayons pour tenter de récupérer un peu de sommeil et faire remonter notre niveau d'énergie bien attaqué la nuit dernière. Côté stratégie, nous surveillons de près l'évolution de la situation au large du Portugal avant de se décider. Suspense...
Nous avons commencé à compter les points. Je me suis permis un petit surpattage sans conséquences en plein excès de confiance et le bateau nous a joué quelques petites blagues avec les prises de ris, Seb de son côté se tient à carreaux, reste appliqué et fait ce qu'il peut avec nous deux...
Notre danseuse tahitienne de la plage arrière n'a pas supporté les 24h de plantage de pieux, de rinçage glacial et il ne nous reste plus que sa paire de jambes tristes et immobiles.
Sophie Faguet