Classement de 00:04 Voir tout
CLASS40
IMOCA
OCEAN FIFTY
ULTIM
1
Ambrogio BECCARIA
Nicolas ANDRIEU
ALLA GRANDE PIRELLI
Plus d'infos
2
Xavier MACAIRE
Pierre LEBOUCHER
GROUPE SNEF
Plus d'infos
3
Matthieu PERRAUT
Kevin BLOCH
INTER INVEST
Plus d'infos
1
Scott SHAWYER
Nick MOLONEY
BE WATER POSITIVE
Plus d'infos
2
Paul MEILHAT
Mariana LOBATO
BIOTHERM
Plus d'infos
3
Louis BURTON
Davy BEAUDART
BUREAU VALLÉE
Plus d'infos
1
Thibaut VAUCHEL-CAMUS
Quentin VLAMYNCK
SOLIDAIRES EN PELOTON
Plus d'infos
2
Luke BERRY
Antoine JOUBERT
LE RIRE MÉDECIN - LAMOTTE
Plus d'infos
3
Sébastien ROGUES
Jean-Baptiste GELLÉE
PRIMONIAL
Plus d'infos
1
François GABART
Tom LAPERCHE
SVR LAZARTIGUE
Plus d'infos
2
Charles CAUDRELIER
Erwan ISRAËL
MAXI EDMOND DE ROTHSCHILD
Plus d'infos
3
Armel LE CLÉAC'H
Sébastien JOSSE
MAXI BANQUE POPULAIRE XI
Plus d'infos
Ultim

Au pied du mur

L’arrivée dans la dorsale anticyclonique a fait fondre l’avance de SVR Lazartigue qui n’est plus que de 11 milles ce soir face à Maxi Edmond de Rothschild. Banque Populaire XI suit à 30 milles derrière le leader.

Rester concentré… à terre

95 % de la flotte est désormais neutralisée tandis que les ULTIM filent vers Porto Santo. Les IMOCA, les Ocean Fifty et les Class 40 sont en sécurité aux ports du Havre et de Lorient, en attendant une fenêtre météo favorable. Mais comment rester en "mode course" alors qu’on est à terre, loin des vagues, du vent et de l’effervescence d’un village départ ? Plusieurs skippers ont partagé ce matin leur état d’esprit.
Ultim

Dorsale, mode d’emploi

Avec Talweg, c’est l’un des mots barbares du jargon météo de la course au large ! Voici donc quelques éléments de compréhension de cette fameuse dorsale, la barrière météo que vont devoir traverser dans les prochaines 24 heures les cinq ULTIM en course vers la Martinique.

Vacations

Ecoutez les deux Tables rondes du 31 octobre 2023 avec Erwan Le Roux, Maxime Sorel et Thomas Ruyant ainsi que Audrey Ogereau & Violette Dorange.

Ultim

Mots du bord MAXI EDMOND DE ROTHSCHILD

Ça va. Le jour se lève, il fait beau, la mer s’est calmée, c’est plus agréable.Au départ, on n’était pas mal, au contact et à Ouessant, on a du faire 5 virements, des changements de voile avec la mer à gérer, on a mal dormi.Le routage faisait passer à l’intérieur du DST, et au moment où tu t’engages tu ne peux plus reculer. On est allé plus à l’Ouest que Banque Populaire XI mais on a eu moins de vent qu’eux. En fait, on était un peu coincés au milieu.On regarde les prévisions pour la suite, mais ce n’est pas évident. Ça va être un peu aléatoire, celui qui sortira le premier est celui qui aura gagné. C’est important pour nous de sortir de la dorsale dans le bon paquet, mais c’est aléatoire.On s’est bien alimenté, on est en forme, on a bien dormi, on va profiter de la baisse de vent pour tout vérifier. 
Charles Caudrelier
Ultim

Mots du bord MAXI BANQUE POPULAIRE XI

Ça se passe bien. Le jour s’est levé et les conditions se sont bien améliorées ce matin, on a pu dormir plus facilement ces dernières heures, on en profite. Le vent fort et la mer forte sont derrière nous, on est contents de les avoir passés. On va se retrouver à partir de cette nuit dans une zone de vent faible, une zone plus calme, il va falloir pas mal manœuvrer, ça sera un nouveau départ, on verra. Et après on aura des conditions au portant et surtout il ne faudra pas prendre de retard pour partir vite dans les alizés.On n’a pas de regret, par rapport à notre route depuis le départ, on ne voulait pas aller au nord, on voulait traverser et avoir pas de trop de vent ni de mer pour avancer. On a fait la route qu’on voulait faire donc c’est une bonne chose. C’est sur que là devant, c’est compliqué. On savait depuis le départ qu’on aurait une dorsale à traverser, le bateau est en bon état. Pour l’instant nous n’avons pas de problème à bord. Cette nuit on a récupéré, on a plus dormi, c’était plus confortable, on recharge les batteries, on est prêts à attaquer les manœuvres et retrouver des conditions plus clémentes pour checker le bateau.
Armel Le Cleac’h
Ultim

Mots du bord ACTUAL ULTIM 3

C’était un très joli départ. Là, on a un passé une petite occlusion. On a encore un peu de vigilance à avoir pendant quelques heures mais c’est bientôt la délivrance, j’ai envie de dire. Le passage de Barfleur et du raz Blanchard, c’était chaud avec les courants et le vent, ce ne sont pas des conditions dans lesquelles tu n’as pas envie de trainer.On est bien calés. Au début de course j’étais bien malade, je ne pense pas que c’était le mal de mer, mais l’estomac ne voulait rien ingurgiter, le corps n’aime pas trop ces premières heures d’acclimatation. J’ai donc beaucoup dormi. Thierry est une force tranquille et un habitué des multi, donc je suis ravi de l’avoir à mes côtés.On devrait sortir de cette zone de vent fort en début de soirée. Là on se positionne un peu pour passer la dorsale, on part à l’ouest, on la surveille et ceux qui sont à terre la surveillent aussi.Cela va nous permettre aussi de bricoler, de réparer ce qui est endommagé, de reprendre des forces, de manger nos premiers plats. On dort pas mal, et il le faut ! 
Anthony Marchand
Ultim

Mots du bord SVR LAZARTIGUE

Le trimaran va plutôt bien. On est contents d’être là où on est, contents d’être devant mais il n’y a plus beaucoup de vent. On doit trouver par quel endroit on doit attaquer la zone de molle sachant qu’on va tous se retrouver au même endroit. Les écarts aujourd’hui vont fortement se réduire donc on est concentrés pour trouver le bon endroit pour attaquer cette molle. C’est le sujet du moment.C’est une zone incertaine. Les routages ? Je ne veux pas dévoiler trop d’infos aux concurrents mais on arrive dans une zone où la prévision n’est pas très bonne, et d’un modèle à l’autre c’est la même chose. C’est une zone avec pas beaucoup de vent mais à quelques milles près tu peux en avoir et faire un peu la différence. Il va falloir prendre un peu de risque.Les alizés, je ne sais pas trop s’ils sont établis, mais grosso-modo il y a du vent derrière, donc le premier bateau qui sort, file par devant donc on reste concentrés. Néanmoins il y a une zone complexe et derrière les alizés ça devrait être de la glisse au portant assez rapide jusqu’au Pot-au-noir, donc il y aura des bords à faire et ce ne sera pas si simple mais ce sera rapide et portant.Sur les 24 dernières heures, nous sommes super contents. Nous avons eu une descente du golfe de Gascogne avec assez de vent 20-25 nœuds voire 25-30. C’était assez rapide et tonique, sportif. On est super contents du décalage ouest qu’on a fait, c’est sympa de se trouver dans la position de ce matin. On a été obligé de ralentir un peu hier soir, car l’amure de J2 a pété, donc on a du la changer, on va aller revoir tout à l’heure. C’était humide et sportif pour aller la changer à l’avant. Le bateau est à 100% c’est très agréable. On n’est jamais à l’abri d’avoir de petites ou grosses casses, mais tous les appendices sont ok, structurellement tout va bien sur le bateau, on va évidemment profiter de la molle pour faire un check complet.
François Gabart
Ultim

SVR Lazartigue en éclaireur sur la route de Porto Santo.

Alors que le chapelet des Class40 finit de s’égrener à Lorient, les ULTIM continuent leur progression rapide vers le sud, à la latitude de Lisbonne. Un avenant de la Direction de course a d’ailleurs ajouté l’île de Porto Santo dans l’archipel de Madère à laisser à tribord pour canaliser la flotte en dehors de l’influence du mauvais temps qui gagne du terrain avec le passage d'un second front prévu cette fin de matinée sur les trimarans retardataires.  En tête, SVR Lazartigue contrôle bien la flotte avec plus de 60 milles d’avance sur ses poursuivants. Après son bon décalage ouest qui lui a permis de creuser un premier trou, le prochain coup stratégique dans lequel se projettent les pilotes est l’approche de la dorsale à Gibraltar. Un zone pleine d’incertitudes qui devrait compresser la flotte, brouiller les pistes et donner lieu à une belle bataille d’options…
Class40

Rafale de Class40 dans la nuit à Lorient

Alors que la tempête Ciaran est attendue mercredi soir sur la façade atlantique, les premiers Class40 ont rejoint cette nuit le port de Lorient La Base pour se mettre à l’abri. Mais fidèle à sa réputation, la flotte des monocoques de 12,19 mètres a livré une bataille d’une intensité de tous les instants, dans des conditions qui ont pourtant bien malmené les marins et les bateaux. À ce petit jeu, Alla Grande Pirelli du duo Beccaria-Andrieu, en tête de bout en bout, de la baie de Seine aux courreaux de Groix, l’emporte sur les coups de minuit. Avec maestria, le tandem franco-italien est parvenu à creuser un bel écart avec le reste de la flotte le long de la pointe bretonne.

POSEZ VOS QUESTIONS À L'ÉQUIPE TJV
SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX