Lorsqu’on approche du ponton, les yeux des curieux sont irrémédiablement tournés vers ces cockpits fermés, se demandant ce qui peut bien se tramer à l’intérieur. Sur l’IMOCA Paprec Arkéa, c’est l’heure des photos et des interviews. Petit chauffage d’appoint pour tempérer l’atmosphère, coussin sur le winch pour le confort de l’assise, on est reçu comme à la maison…
Vous êtes tous les deux des habitués de la Route du café, qu’est-ce qui vous plait tant dans cette course ?
Yoann Richomme : Le double déjà, j’adore ce format, je le préfère au solitaire. Et le parcours a toujours été sympa : le Costa Rica, Le Brésil. Le plaisir aussi d’avoir vu un événement grandir au fil des éditions. Au départ, les vingt premières années, c’était timide mais depuis dix ans, la course a explosé. Imaginez, 95 bateaux cette année ! Ça nous promet une belle bagarre. Et puis l’accueil et le village sont top, le bassin s’y prête bien, le public est présent. C’est un beau moment.
Yann, tu rejoindrais en cas de victoire le club très fermé des quadruples lauréats de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre. Tu y penses ?
Yann Eliès : Oui on l’a dans un coin de tête mais pour moi l’objectif reste d’accompagner Yoann dans son projet. Mon ambition personnelle passe en second.