À l’image du binôme du bateau rose, dont la coque porte les stigmates de son face-à- face avec l’océan - torréfacteur en chef de la Route du café -, la grande majorité des acteurs de cette 16è édition est parvenue à faire face à l’intransigeance d’une entame automnale ne laissant aucune opportunité au programme originel de se dérouler comme prévu. Mais marins et organisateurs ont su se mettre au diapason de cette météo de saison. Ils sont parvenus à s’adapter et se réinventer pour donner lieu, malgré tout, à quatre courses au meilleur niveau de compétition dans le respect des fondamentaux de cette transat d’est en ouest multiclasse, sur son format en double.
La petite et grande histoire du plan « Café-Fé »
Cette dernière arrivée en est d’autant plus belle, que c’est à Félix de Navacelle qu’a été confié un petit plan d’arabica, témoin de la grande histoire de l’une des boissons les plus consommées au monde. On se souvient en effet qu’il y a 300 ans, un autre marin prenait la Route du café : le capitaine Gabriel de Clieu. À bord de son navire : deux petits caféiers, direction La Martinique. Il ne le savait pas encore mais l’île allait devenir le berceau de la production de café, qui se diffusa ensuite aux Antilles et en Amérique Latine.